8 bis cours des Perches 63118 CÉBAZAT
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Moriarty avait conquis le cœur du public de Cébazat le 19 octobre 2010 : un concert d’une intimité et d’une complicité exceptionnelle, une séance de dédicaces chaleureuse et généreuse. Quel bonheur de pouvoir les accueillir à nouveau avec un quatrième album qui reprend le fil là où l’avait laissé "The Missing Room" (2011). Les cinq Moriarty ont rouvert les malles pleines de bribes accumulées pendant des années, fouillé les fragments inachevés, nés de tournées sans fin et de projets parallèles.
Première partie : Akya
L’atout maître de Moriarty : cette capacité à voyager dans le temps, à transporter au cœur d’histoires et d’univers.
"Il y avait des enregistrements au dictaphone de morceaux improvisés une fois et perdus ensuite, capturés dans les coulisses des théâtres, les chambres et les sous-sols.
Dans le grenier d’une ferme, nichée au fond d’une vallée alsacienne, nous avions enregistré des histoires de femmes tragiques.
Au fil des longues heures de bus à travers les grandes plaines de l’Allemagne, notre ami Emit Bloch - chanteur londonien illuminé - nous avait entraîné dans des hallucinations surréalistes.
En roulant à vélo à travers Kyoto, nous avions improvisé à tue-tête l’histoire d’un homme déchu, Ginger Joe - puis enregistré une version de cette chanson en compagnie des sorciers cajuns Mama Rosin. Il y eut aussi l’adaptation musicale du Maître et Marguerite de Boulgakov, une pièce radiophonique, qui donna naissance à six nouveaux morceaux.
Enfin, au retour de trois ans de tournée, nous avons posé nos valises à Paris, et laissé émerger de nouvelles chansons.
Encore une fois, nous avons été surpris de constater que ces chansons tournaient - de près ou de loin - autour du thème de l’au-delà, du passage d’un monde à l’autre, de la danse invisible entre les vivants et les fantômes. Souvent nous nous moquons de notre propre penchant incontrôlable à écrire des chansons funèbres, à transformer la musique en Totentanz, en danse des morts tragi-comique. Alors nous avons décidé d’appeler cet album Epitaph, pour moquer la mort, et pour croire qu’on peut danser avec." Moriarty
Chant, xylophone, kazoo : Rosemary Standley alias Rosemary Moriarty,
Harmonica, machine à écrire : Thomas Puéchavy alias Tom Moriarty,
Guitare, piano, percussions : Arthur B. Gillette alias Arthur Moriarty,
Contrebasse, guitare : Stephan Zimmerli alias Zim Moriarty,
Dobro, guitare, xylophone : Charles Carmignac, alias Charles Moriarty,
Batterie et percussions en concert : Vincent Talpaert et Éric Tafani
DURÉE : 2h15
En partenariat avec L’Agenda